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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 19:42

Pendant ces vacances scolaires bien méritées, j'ai relu ce petit ouvrage du "pape" de l'antiquité greco-romaine, Paul Veyne. Pape n'est pas le nom qu'il aurait préféré puisqu'il n'est pas croyant, comme il le dit dans son ouvrage.

Celui-ci répond à une question fondamentale, à l'heure où l'on s'interroge de plus en plus sur de possibles "racines chrétiennes" en Europe: comment le monde antique païen est-il devenu chrétien?

Tout commence bien évidememment par l'invention du Christianisme, secte orientale au destin exceptionnel et mondial. L'auteur nous explique en quoi la croyance en Jésus est différente du paganisme, comment elle a pu se répandre rapidement dans l'Empire et surtout ce qui l'a rendu sublime. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque de Constantin, seuls 10% des habitants de l'Empire étaient de religion chrétienne.

Constantin, l'homme qui fit du Christianisme une religion noble, qui fit stopper les persécutions, Constantin choisit alors cette religion pour gouverner son âme. Pourquoi? C'est le centre de la reflexion du livre qu'il developpe dans son chapitre "Petits et grands mobiles de la conversion de Constantin". Pour un empereur exceptionnel, il fallait une religion exceptionnelle. Il ne faut pas croire la conversion dénuée de foi, mais elle n'a pas seule décidée d'un geste si grave de conséquence.

Constantin a vaincu Licinius à la bataille du Pont-Milvius en 312 grâce à un songe et à un signe, le chrisme, qui ont amené sa conversion. Mais pas celle de l'Empire. Il a ensuite favorisé les Chrétiens durant tout son règne, mais n'a jamais persécuté ou interdit le paganisme, sauf les sacrifices païens. Cette religion exceptionelle a ensuite servi Constantin, qui en était le chef, de fait. Il faut toutefois noter que Paul Veyne dans son chapitre "Constantin, président de l'Eglise", montre qu'il n'y a jamais eu d'imprécation de l'Eglise dans l'Etat romain.

L'auteur montre comment, après avoir mis le pied du christianisme à l'étrier du pouvoir, cette religion devait devenir dominante. D'abord toujours face à un paganisme dominant et ambiant que seule une évangélisation de longue haleine allait réduire à néant, malgré une réaction païenne sous Julien.

Pour finir, Veyne nous montre les limites de cette victoire. Trois siècles plus tard, des pans entiers de l'Empire se convertiront à l'islam.

Le livre se termine par une question ouverte: L'Europe a-t-elle des racines chrétiennes? Les points de vues de l'auteur sont à lire avec beaucoup d'attention, ils sont bien entendu pertinents et dignes d'attention de la part d'un tel historien.

On peut noter les très nombreuses notes en bas de pages qui permettent au lecteur de prolonger sa lecture dans des ouvrages antiques ou contemporains, même si beaucoup sont difficiles d'accès car en langue allemande. Un appendice ( des extraits de textes antiques touchant au sujet) ainsi que des notes complémentaires complètent l'ouvrage.

Un livre à lire, très bien écrit, dense mais facile d'accès.

 

Paul Veyne

Paul Veyne

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 18:29

Qui connait Bartolomé Colomb??? Oui, oui, le frère de Christophe Colomb, le célèbre découvreur.

E. Orsenna, dans son opuscule nous permet de traverser deux périodes de la vie de frère de...

La première période, celle qui utilise la plus grande partie du livre, a pour lieu Lisbonne. C'est dans cette capitale, que l'on découvre grouillante de vie et d'envie d'exploration, sous l'impulsion d'Henri le Navigateur, que l'auteur nous transporte, et plus précisemment dans un atelier de cartographie.

Tout le monde connait le célèbre adage: la géographie, ça sert à faire la guerre. Ici, on retrouve l'extraordinaire aventure de la cartographie portugaise de la deuxième moitié du XV ème siècle.  La cartographie était un art secret. Toute carte devait être transmise au palais royal et aucune d'entre elles ne devait quitter la ville.

Bartolomé entre dans un de ces ateliers. Il a une écriture si petite qu'elle lui permet d'écrire le nom des îles et des caps sur des détails minuscules. Il y reste des années. Son frère, le célèbre Christophe, utilise les dons et les connaissances de son cadet pour réaliser son projet. Projet qui le ronge jour et nuit, qu'il sent. Un passage vers l'ouest est possible pour arriver aux Indes. 

Nous ne lirons jamais, dans ce livre, des lignes concernant le voyage ou la découverte du Nouveau Continent. On partagera tout de même la déception des deux frères après l'épreuve de la commisiion royale portugaise qui devait validée ou non le projet de Christophe. L'avis rendu sera défavorable, ce qui le projetera dans les bras de la cour de Castille qui tentera l'aventure.

La deuxième période que l'on retrouve dans le livre est celle de la fin de la vie de Bartolomé. Il est vice-roi des Indes, d'Hispagnola. Il n'a plus de pouvoir et est desabusé par la façon dont les choses ont tourné après la découverte. C'est à ce moment qu'un Dominicain, Las Casas, lui demande de faire le récit de sa vie avant le voyage. C'est ce récit qui constitue la première période.

On retrouve dans ce roman de l'histoire, de la géographie, de la géopolitique, de la politique et beaucoup d'humanité.

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 12:33

   José Carlos Somoza nous emmène dans l'Athènes du début du IVème siècle. On y rencontre Platon, des artisans, des artistes, des femmes enfermées dans leurs maisons, des esclaves, des éphèbes, des philosophes, des professeurs. On se promène au Céramique, au Pirée, au pied de l'Acropole, dans des ruelles sombres, le long des Longs Murs dévastés, dans l'Académie.

   C'est une énigme policière qui nous transporte dans tous ces lieux. Un éphèbe, Tramaque a été retrouvé mort en dehors des murs d'Athènes. On pense aux loups... Mais notre héros (ou plutôt un de nos héros), le Déchiffreur d'Enigmes, enquête. Un roman policier donc...... 

   Mais pas seulement! C'est aussi un roman philosophique. Platon, son école et son enseignement y occupent une place importante.

   Pourtant, ce n'est pas l'essentiel car cet ouvrage est à lire à trois niveaux. L'énigme policière n'en est que le premier et le troisième s'apprend à la dernière page.

   Ce livre a reçu de nombreux prix internationaux. A lire!

 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 09:42

   En lisant le tome 2 de la contre - histoire de la philosophie, j'ai eu comme des reminescences de lycée.

   Quelques dizaines de pages consacrées à ce grand humaniste qu'est Erasme. Qui n'a pas entendu parler, voire lu des pages, de l'Eloge de la Folie? En ce qui me concerne, seul le nom de l'ouvrage m'était resté en mémoire.

 

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   De quoi pouvait bien traité ce livre? Onfray m'a donné l'envie de le lire!

   J'ai donc découvert un petit essai dans lequel la Folie s'adresse à nous. Elle nous explique qu' elle est partout et que pourtant personne ne la considère. Elle dit la vérité et sans elle, personne ne serait heureux.

   Dans cette petite centaine de pages, nous avons de très nombreuses références au monde grec et surtout romain, mais aussi à la chrétienté contemporaine de l'auteur. Ses pages sur ce que la Folie pense des Grands (rois, empereurs, papes, évêques) sont très drôles.

   On peut à la fin se demander, si ce n'est pas Erasme qui est à l'origine de cette question:

 Les fous n'ont ils pas raison finalement?

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 09:36

 

Après un tome de la contre histoire de la philosophie ( voir Onfray, Contre - histoire de la philosophie T 2, Le christianisme hédoniste ) je suis allé dans une grande librairie voir ce que nous avait offert à lire ce philosophe.  Et je suis tombé par hasard sur ce livre. Moi, qui adore voyager, je l'emmenai avec moi.

 

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   L'ouvrage est divisé en quatre parties: avant, pendant, après et le souvenir ... du voyage.

   Tout est analysé à travers le prisme du corps et de l'âme. Au moment de choisir le lieu du voyage, c'est l'âme qui parle. Un endroit qui pour une raison ou une autre nous appelle. Souvent, on ne sait pas pourquoi ce lieu mais on essaye de donner des explications. C'est viscéral. Un lieu nous appelle, des couleurs, un élément particulier, un fantasme, que sais-je?

   Michel Onfray nous explique qu'il aime les avions, nous explique pourquoi (on est vraiment peu de choses, il faut regarder notre monde d'en haut pour le comprendre.. humilité...) Au détour d'une page, il fait la critique des rabats-joie qui répètent  que le voyage n'est plus ce qu'il était depuis qu'il n'est plus précédé d'une préparation sensoriel par le bateau à voileou la charette.

   Pour moi, les pages les moins convaincantes arrivent: le "pendant". Le ressenti, voyager seul ou à plusieurs, à deux?

Peut-être ai-je beaucoup voyager et n'ai-je pas réussi à m'approprier cette démonstration; à l'exception des paragraphes sur l'écriture: comment garder en mémoire ces moments qui resteront uniques dans notre vie?

   Puis vient le corps: ce corps qui a le souvenir du voyage comme le corps de la femme celui de l'accouchement. Il a mal plusieurs jours après le retour, il a reçu trop de sensations, trop d'émotions et il a besoin de se refroidir au sein du foyer habituel, sans lequel il n'y a pas de voyage, pas de sédentaire.

   Les toutes dernières pages sont consacrées à la géographie (les toutes premières sont historiques!). Michel Onfray

écrit son admiration pour le chorème (link)

   Ce schéma géographique qui permet d'avoir une vision générale d'un territoire et de ses  interactions avec l'exterieur. Ces pages m'ont semblées etranges. Je me suis senti dans un amphi de la faculté de Nanterre, au cours de géographie du lundi, 8h du matin. Or, le chorème a de nombreux détracteurs, et il est schématique. Il ne permet pas une accroche au sol, à la terre, d'ordinaire si chère à l'auteur.

   Pour conclure, un livre qui donne tout de même envie d'être nomade!

 

 

 

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 06:59

   Je profite des vacances scolaires pour lire, enfin, autre chose que des manuels pour les maîtres. Durant les vacances scolaires précédentes, j'avais entamé cette contre - histoire de la philosophie dont le tome 1 était consacré aux sagesses antiques.

   Ma première impression à la lecture de l'ouvrage est que celle-ci est fluide et que la démonstration de l'auteur est claire. Il s'insurge contre le phagocytage de la pensée antique par Platon, le seul dont on a gardé la majorité des écrits, et le peu de lisibilté des écrits d'autres philosophes... dont il retrace la vie et retranscrit la pensée.

   Dans le tome 2,

 

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l'auteur met toute sa force de conviction à dénoncer le christianisme, sa haine du corps et des plaisirs, son amour de la culpabilité, du remord et de la souffrance.

   Dans les premiers chapitres, Michel Onfray nous offre le portrait de penseurs chrétiens, les gnostiques. Avec beaucoup d'humour, on se voit transporter dans des pièces où ont lieu toutes les  orgies que ces penseurs positivistes ont pu organiser, dans des couvents hérétiques, dans des maisons où l'on cherche le plaisir ou encore dans des villages reculés du moyen-orient où l'on vivait encore en gnostique au XIII ème siècle. 

La recherche du plaisir ou tout du moins le fait d'en profiter sans culpabiliser était le principe fondateur d'un courant chrétien appelé Libre-Espirt, que l'orthodoxie catholique a vite condamné comme étant hérétique. Les pages les plus amusantes présentent les façons de penser ( et de vivre, philosopher à l'antique) des plus extremistes d'entre eux: Jean de Brno par exemple.

Mais les pages les plus nombreuses sont consacrées à Lorenzo Valla, Erasme et surtout Montaigne (150 pages!). Le fondateur de l'université populaire de Caen nous offre un point de vue hédoniste (évidemment!) de ces trois auteurs. De quelle manière ils ont pu écrire, vivre leur spiritualité dans un monde sous coupe romaine, tel est un des angles de vue de ces chapitres. On y apprend par exemple que Montaigne, lors d'un voyage à Rome propose son livre à la censure du saint-Siège. On ne lui reprochera que quelques détails (remplacer Fortune par Dieu...), mais rien sur des propos qui nient l'utilité de la religion!!

Après un Moyen-Age chrétien, la Renaissance du grec fait resurgir des textes, réactive la pensée éclairée par des auteurs antiques plus nombreux. Erasme et Montaigne sont des exemples de ces esprits. Ils feront des émules...

 

En ce qui concerne l'écriture d'Onfray, on peut apprécier son style, des groupes nominaux avec de très nombreux adjectifs tirés de mots à racines grecque ou latine, ou directement de noms propres.

 

On peut aussi le remercier de nous faire découvrir des penseurs, des philosophes qu'on ne connait pas, ou peu. Il est vrai que même à l'université, je n'ai jamais entendu parler de la moitié des personnes qu'il cite.

La bibliographie est aussi très bien faite, elle nous parle, elle critique les ouvrages (en bien ou en mal, pointe leurs faiblesses comme leurs qualités).

Un livre qu'il faut feuilletter assez souvent.....

 

 

 

 

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 16:30

Voilà l'ouvrage que je viens de terminer.

 

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L'auteur dirige la Copenhagen Polis center, ce qui fait de lui un très grand spécialiste de la polis grecque.

Dans cet opus, ils se demande de quelle façon le terme de polis peut être traduit par Etat. Il fait une excellente analyse de tous les emplois du terme polis aussi bien dans les discours attiques que dans les inscriptions issues de tout le monde grec.

 

Le plan est le suivant

 

I  Introduction

. Désespérement étrangers?

. La traduction traditionelle de polis par cité-Etat

 

II Les significations du mot polis

. Pollachos polis legetai

. Des synonymes pour polis

. Les synonymes de polis distingués de polis

. L'importance des différentes significations

 

III Les concepts d'Etat

 

IV Le concept de polis

. Le territoire

. Le peuple

. Le gouvernement

. La polis comme puissance suprapersonnelle permanente

. Le concept de souveraineté appliqué aux sociétés antiques

 

V Les concepts d'Etat et de société comparés à celui de polis

. Une fusion de l'Etat et de la société

. L'opposition entre le public et le privé

. La notion de droits

. D'Athènes ou de Sparte, laquelle était la plus "typique"?

 

VI A quand remonte la formation de l'Etat?

 

VII Conclusion: comparaison des concepts de polis et d'Etat

. Le concept par opposition au phénomène historique

. Les différences entre la polis et l'Etat

. Les similitudes entre la polis et l'Etat

 

Les parties III et IV sont consacrées à l'étude historique et philosophique du concept d'Etat.

Dans ce livre, Hansen conclut que le terme de cité-Etat est le terme le plus proche de la notion de polis.

L'auteur nous fait entrer dans l'univers mental des Grecs de l'époque classique et essaye de restituer leur façon de percevoir ou de penser la polis. Un territoire, une population, un gouvernement, un dieu, un peu de tout cela??,

Jusqu'où la polis pouvait elle s'immiscer dans la vie des citoyens, des habitants d'une polis?? Quelles sont les évolutions de cet espace? Y a - t - il des différences selon que l'on soit à Athènes ou Sparte? Quelles différences?

 

Une des analyses que j'ai particulièrement savourée est celle de savoir qui de l'Athènes démocratique ou de la Sparte oligarchique était, aux yeux des Grecs l'exception (partie V) ? Pour Hansen, les sources montrent que Sparte était assez souvent mentionnée comme "particulière" dans beaucoup de domaines, même si le point de vue était souvent athénien ou pro athénien.

 

Un livre à lire, et relire.

 

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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 09:59
La veille de Noël, peu avant mon rendez vous avec des amis au Louvre, je me rends dans la librairie qui se situe sous la pyramide inversée.
J'y ai acheté quelques essais et romans sur le sujet qui m'interresse depuis des années: la Grèce!
Celui qui m'a le plus "accroché" est le livre (même si le nom est mal choisi, vous allez le voir), de Pierre Briant, "Lettre ouverte à Alexandre".
En rentrant chez moi, le nom de Pierre Briant me trottait dans la tête. Je le connaissais.... Mais qui il était, là......
Jusqu'à ce que je tombe sur mon livre de café. Ce livre de café est celui que je lis le matin avant d'aller à l'école. Il est souvent épais, je le lis en plusieurs mois.. 
Il était aussi de Pierre Briant: "Histoire de l'empire perse".
La honte me pris, c'est le professeur au collège de France titulaire de la chair d'histoire et de civilisation du monde achéménide et de l'empire d'Alexandre le grand. link
Sa lettre ouverte à Alexandre est un vrai bijou. Il prend le temps d'écrire un texte à un des hommes qu'il n'a jamais connu et qu'il a étudié, suivi, tenté de comprendre tout au long de sa vie.
Les premières pages sont fabuleuses. "Comment dois-je vous appeller?" pourrait être son titre. Il s'adresse au conquérant  en lui proposant plusieurs titulatures, en en éliminant certaines, encore d'autres car elles ne plairaient pas au Macédonien etc...
Tout au long de sa lettre, le professeur retrace la vie de l'Agéade et  s'arrête sur les points qui font débat. Il lui présente l'état des recherches aujourd'hui tout en regrettant que la personne à qui il écrit ne puisse lui répondre, lui qui sait...
Le principal problème historiographique est les motivations profondes d'Alexandre le Grand. Quand il débarque avec son armée en Troade, quelles sont intentions? Mettre à bas l'empire perse, constituer un empire greco-irano-perse, ou toute son oeuvre a -t-elle été constituée au fil des victoires. Telle est la question récurrente .
D'autres problèmes sont posés: quelle est la personnalité d'Alexandre? Pourquoi avoir bruler la Terrasse à Persépolis? De quoi et comment est-il mort?
L'auteur inverse aussi les rôles. Il prend plaisir à être ensuite celui qui sait! Il lui parle de ses funérailles et de son cortège funèbre, de l'aspect mystique et éminement politique de sa dépouille. Il lui narre la désagrégation de son empire (meurtre, trahisons, vols, calculs, mensonges), de sa famille (mère, fils...). Puis l'immortalité de son nom et de son épopée.
Moi qui ne connait pas trop l'histoire macédonienne, j'ai pris un plaisir immense à lire cette longue lettre qui retrace la vie de l'homme et propose un point des problèmes historiographiques.
Et de l'humour aussi!!!!!!!!!


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